Ebusco, qui conçoit, fabrique et distribue des autobus électriques, a choisi la France pour implanter son nouveau site industriel. Jean-François Chiron, directeur général Ebusco Sales et Christian Mauillon, directeur général Ebusco Manufacturing expliquent comment leur écosystème territorial tourné vers l’industrie, répond à leurs enjeux.
Avec 30 000 bus thermiques circulant en France, l’Hexagone figure parmi les premiers marchés visés par l’entreprise hollandaise fondée il y a 10 ans. « En plus d’une très bonne opportunité, nous avons trouvé dans l’agglomération rouennaise des oreilles attentives et tout un écosystème orienté vers la réussite industrielle », se souviennent les dirigeants.
Pour le foncier, Ebusco s’est tournée vers Renault pour réhabiliter 21 000 m² du site de Cléon. « Il y a des synergies potentielles entre nos deux groupes. » Concernant l’administratif, « l’ensemble des parties prenantes ont travaillé de concert pour faciliter les démarches ». Un gain de temps essentiel pour l’entreprise qui prévoit de produire à Cléon 500 bus électriques nouvelle génération par an d’ici deux ans. Pour assurer cette montée en régime, Ebusco envisage la création à terme de 350 emplois directs.
Des métiers dans les domaines de la mécanique, de l’électricité, des technologies de l’information (IT) pour lesquels les dirigeants ne perçoivent pas – pour l’instant – de difficultés pour recruter. Ebusco peut là aussi compter sur son réseau dont l’UIMM Rouen-Dieppe et son Pôle formation UIMM. L’enjeu : former les salariés sur les compétences techniques, mais pas que. « Pour la mise en route de l’activité, nous travaillons avec l’UIMM sur l’ensemble de l’organisation du travail au sein de l’usine », concluent les dirigeants.
Toutes les clés pour se lancer sur la voie de la décarbonation.