A 30 ans, Ludivine a déjà une solide expérience de la maintenance industrielle. Elle a exercé au sein d’une parfumerie, dans le secteur de la réparation d’objets électroniques (smartphones, tablettes…) puis d’imprimantes 3D. C’est désormais dans la maintenance aéronautique chez Air Support à Pujaudran (32) qu’elle s’épanouit. Portrait.
« Dans un moteur d’avion, il y a autant d’électronique, d'hydraulique que de mécanique. C’est grâce à tous ces petits équipements qu’on arrive à faire voler un avion. Je trouve ça fou ! » s’enthousiasme Ludivine. Loin de la freiner, cette complexité agit comme un carburant pour la titulaire diplômée d’un BAC Technologique en Génie Mécanique et d’un BTS en maintenance industrielle. « Le fait de manipuler plusieurs équipements différents et plusieurs technologies variées, c'est ce qui m'intéresse le plus. »
Au quotidien chez Air Support, la technicienne expertise de A à Z les équipements moteurs défectueux ou en révision du moteur d’un avion de ligne. Elle transmet ensuite ses observations au support client pour établir le devis au client et dès l’obtention de l’accord de celui-ci, Ludivine procède à la réparation de l’équipement. Un maillon déterminant pour assurer une réparation optimale et rapide. « C’est un métier à la fois solo car on se retrouve seul face aux équipements à réparer mais où la collaboration et le partage d’informations sont essentiels avec l’équipe et le Responsable d’atelier. »
Aujourd’hui, Air Support répare plus de 8 000 équipements par an. Un nombre déjà élevé que l’entreprise souhaite accroître. Pour cela, d’importants investissements sont réalisés, notamment dans la conception de nouveaux bancs d’essais qui permettant de tester les équipements moteurs pour s’assurer qu’ils fonctionnent correctement. Le rôle de Ludivine ? Participer au projet de réalisation d’un nouveau banc d’essai conçu par le bureau d’études. « J’apporte un côté technique opérationnel et cela me change de mon quotidien, c’est très enrichissant. »
La documentation est un axe essentiel du travail de Ludivine
Pour son avenir, Ludivine n’est pas inquiète. « L’entreprise grandit, il y aura certainement des opportunités très intéressantes mais on verra plus tard. Pour le moment, je suis épanouie en tant que technicienne. »
Alors qu’environ 23 000 avions de ligne étaient en circulation en 2020, Airbus estime que la flotte mondiale se portera à plus de 45 000 en 2041[1]. Des avions qui embarqueront de nombreuses avancées technologiques afin de les rendre plus économes en carburant.
De quoi s’amuser pour encore de nombreuses années.
[1] Selon Airbus, le nombre d'avions devrait doubler en 20 ans - Capital.fr
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