Capucine est ingénieure système spécialisée en système électronique chez Liebherr-Aerospace Toulouse. Son rôle est essentiel : assurer le bon fonctionnement des vannes et des indicateurs électroniques pour les pilotes en vol. Dans ce podcast, elle partage son parcours et sa fierté de contribuer à la révolution de l’aéronautique.
Quel est ton parcours ?
J’ai suivi une formation scientifique au lycée, puis une classe préparatoire aux grandes écoles, avant d’intégrer une école d’ingénieur à Marseille. Ensuite, j’ai obtenu un double diplôme spécialisé en ingénierie automobile à Barcelone.
Je suis entrée dans l’aéronautique par opportunité. Avec l’automobile ce sont des domaines assez similaires en termes de technologies et d’enjeux, car la priorité dans les deux cas est la sécurité des personnes transportées.
Qu’est-ce qu’une ingénieure système ?
Tout d’abord, un système, est un ensemble d’éléments qui permet de répondre à une fonction. Par exemple, pressuriser la cabine d’un avion nécessite de trouver une solution pour apporter de l’air en cabine, peu importe les conditions d’altitude ou de fonctionnement. C’est ce que nous permettons chez Liebherr-Aerospace Toulouse où nous fabriquons des systèmes d’air.
Les ingénieurs définissent des plans, où ils décrivent comment le système en question sera réalisé, en respectant un cahier des charges imposé ou négocié avec le client, l’avionneur dans notre cas.
Quel est ton rôle dans ce processus ?
Je suis plutôt spécialisée dans la partie électronique et contrôle. Cela signifie que je définis toutes les logiques permettant de contrôler les vannes, de les ouvrir ou de les fermer à certains moments, ainsi que des messages envoyés au pilote pour lui indiquer si notre système fonctionne correctement ou non. Je travaille également sur la partie électronique hardware, où nous définissons les calculateurs c’est-à-dire les ordinateurs qui pilotent tout cela.
Quel est ton regard sur le secteur de l’aéronautique ?
Aujourd’hui, l’aéronautique est à un tournant où il faut repenser les choses différemment, notamment en termes de décarbonation. Il y a donc beaucoup de défis à relever et d’innovations à réaliser.
Personnellement, je travaille sur l’avion à hydrogène d’Airbus, ce qui est très excitant car cela représente un pas en avant dans la révolution de l’aéronautique.
Je suis fière de mon métier car j’ai l’impression de contribuer, à mon échelle, à faire avancer les choses et à participer à des projets d’avenir. J’espère voir nos innovations voler dans le futur.
L’interview complète de Capucine
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