C’est à Besançon, au sein du Pôle formation UIMM, que la première montre automatique imprimée en 3D a été développée. Un projet technologique qui a mobilisé de nombreux acteurs locaux, et notamment les apprentis de l’industrie.
La montre a pour la première fois été dévoilée au grand public à l’occasion du salon Micronora en septembre dernier. C’est au cœur du berceau de l’horlogerie française, en Franche-Comté, que le projet est né, à l’initiative de Stainless, spécialiste de la distribution d’alliages métalliques. L’entreprise a fait appel au célèbre horloger Philippe Lebru pour relever le défi de créer une montre par fabrication additive métallique.
Le Pôle formation UIMM est le 3e acteur de ce projet inédit. Le prototype de la montre a en effet été réalisé avec les équipements du « creativ lab » du centre, qui s’est récemment équipé d’une machine d’impression 3D. La boîte et la couronne de la montre ont été imprimées par fusion laser à partir d’une poudre d’acier inoxydable. Les apprentis et formateurs du Pôle formation, habitués à manipuler les équipements dans le cadre de leur formation, ont pris part à la conception du prototype et à la production d’une série de pièces.
La quasi-totalité des composants de la montre ont été élaborés avec des partenaires de la région. Les aiguilles ont été fabriquées à Morteau et le bracelet, les systèmes de couronne et de tube ont été conçus autour de Besançon.
La montre « made in » Besançon a fait parler d’elle jusqu’aux Etats-Unis, où le New York Times lui a dédié un article. Elle est commercialisée depuis décembre au sein de l’espace Utinam de Besançon.