Comment soutenir et développer les entreprises industrielles face aux transformations du secteur ? Sawsen Ayari-Pouliquen (Chef de service Filières et Inter – industries à l’UIMM), David Baillet (directeur régional chez Siemens) et Marie Vian (directrice Ergonomie, UX et Design chez Human Design Group) ont apporté leurs réponses sur le plateau de GI TV lors du salon Global Industrie.
Cette table ronde a permis de mettre en perspective les travaux de l’Observatoire paritaire de la métallurgie, qui a identifié quatre activités critiques pour soutenir et développer les entreprises industrielles en France :
- L’électronique, indispensable à l’automatisation et à la digitalisation des process industriels.
- La transition énergétique, qui impose des innovations en matière de décarbonation et d’optimisation énergétique.
- La cybersécurité et la gestion des données, nécessaires pour sécuriser les infrastructures industrielles et exploiter pleinement les données numériques.
- Le maintien des savoir-faire traditionnels, qui restent essentiels pour garantir l’excellence et la compétitivité de l’industrie française.
Face à ces transformations, l’enjeu pour l’industrie ne se limite pas à l’adoption de nouvelles technologies, mais repose également sur la capacité des entreprises à disposer et développer les compétences nécessaires à leur mise en œuvre.
Retrouvez l’intégralité du débat ci-dessous :
Agnès Reinhard, experte métier WorldSkills, dévoile le lien profond entre sa carrière d’enseignante en usinage et son rôle dans les compétitions internationales. Dans cette interview, elle met en lumière les compétences essentielles au-delà de la technique, l’importance de la préparation mentale et les défis pour attirer plus de jeunes filles dans les métiers de l’industrie.
Quel lien faites-vous entre votre profession d’enseignante en usinage et votre rôle d’experte métier EuroSkills ?
En tant qu’enseignante depuis près de 20 ans, je constate que la voie professionnelle reste encore trop souvent une orientation subie. Une bonne part de mon travail consiste à redonner confiance aux jeunes. Il faut les convaincre qu’ils ont du potentiel et qu’ils sont capables de faire beaucoup de choses avec leurs mains mais aussi avec leur tête. Les WorldSkills, EuroSkills et tout ce qui les entoure, notamment WorldSkills, La Série, y contribuent en parlant positivement de ces métiers.
Ces événements nous permettent d’observer où les autres pays se situent dans la formation professionnelle, et la place qu’ils accordent aux différents métiers en compétition dans leur société. C’est particulièrement révélateur au sein du pôle industrie.
Les WorldSkills et EuroSkills se gagnent autant, voire plus, sur un plan humain que technique
Selon vous, quelles sont les compétences clés pour devenir un bon compétiteur ?
J’observe que ceux qui obtiennent les meilleurs résultats ne sont pas forcément des compétiteurs dans l’âme. Ce sont plutôt des personnes calmes, posées, réfléchies. Ces compétitions demandent un engagement intense, long et une certaine capacité à gérer la pression. Elles se gagnent tout autant, voire plus, sur un plan humain que technique. Il ne faut pas oublier que l’aventure humaine est beaucoup plus importante que le résultat.
En tant qu’experte, comment préparez-vous l’aspect mental ?
Nous suivons chaque année une préparation spécifique sur cet aspect avec des préparateurs dédiés comme Joël Abati et Patrick Bourbon qui nous donnent des outils pratiques. Ils concernent à la fois notre personnalité et celle des jeunes que nous accompagnons. C’est très utile pour se comprendre et donner aux jeunes une préparation sur-mesure et adaptée.
La mixité dans les métiers industriels aux WorldsSkills, n’est pas un sujet de compétence mais culturel
Cette année, aucune jeune femme n’est présente dans le pôle industrie de l’équipe de France des métiers…
C’est une problématique commune à l’ensemble des pays. Je me souviens d’une compétitrice japonaise venue s’entraîner lors d’une finale nationale. Si elle avait été dans la compétition, elle l’aurait remportée haut la main. Ce n’est pas un problème de compétence, s’il fallait encore le rappeler. C’est un sujet socioculturel qui se traduit encore dans la société et que nous rencontrons dans nos établissements scolaires.
Que dites-vous aux jeunes filles que vous rencontrez lors des portes ouvertes ou les salons de l’orientation ?
Je leur dis qu’il y a de la place pour elles aux WorldSkills et plus largement dans l’industrie. Elles ont même des compétences très recherchées par les entreprises et y sont très bien accueillies. J’explique que les métiers ont fortement évolué et que ce ne sont plus des métiers physiques. Je leur montre qu’avec un gabarit comme le mien d’1m55, on peut très bien réussir dans ces métiers. Toutes les jeunes filles que j’ai eues en formation ont très bien réussi.
Rappeler le sens, l’utilité et la fierté associés aux métiers du soudage, de la chaudronnerie, de la maintenance industrielle et de l’usinage. C’est l’ambition portée par la campagne 100% digitale « Devenez un IRON MAN / une IRON WOMAN » que l’UIMM déploie. L’objectif ? Mettre en avant toutes les opportunités offertes par ces métiers.
Façonner des métaux, commander des robots, piloter des lasers… Le quotidien des super-héros ? Pas seulement. C’est aussi celui des 180 000 salariés soudeurs, chaudronniers et techniciens de maintenance exerçant leurs savoir-faire dans l’industrie.
Des professionnels comme Paco et Stefen pour lesquels « La chaudronnerie offre des possibilités infinies de création », ou Thiaifène qui grâce au métier de la maintenance industrielle, a aidé Hihacks a installé une machine laser d’une tonne, ou encore Déborah, médaillée d’or lors des Finales nationales WorldSkills en 2022.
Des métiers essentiels au cœur des transitions écologique et numérique, et particulièrement recherchés par les entreprises industrielles, comme le souligne l’Observatoire paritaire de la métallurgie.
De nombreuses opportunités pour devenir une IRON WOMAN ou un IRON MAN
Pour vous accompagner dans votre réflexion sur votre parcours professionnel, rendez-vous sur iron-job.fr. Vous y retrouverez toutes les opportunités d’emploi déposées par les entreprises industrielles. Vous en saurez également plus sur ces 4 métiers et découvrirez toutes les possibilités de formation ou reconversion grâce aux Pôles formation UIMM.
Matthieu Vicente est Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paul Valéry Montpellier 3. Sa thèse sur les droits collectifs des travailleurs de plateformes a été récompensée par le prix de Thèse en droit social de l’UIMM 2023. Ses travaux soulignent la nécessité de réaffirmer la centralité des libertés syndicales comme outils de régulation du marché et de protection des travailleurs face au contournement du salariat par les plateformes.
Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir le thème des droits collectifs des travailleurs de plateformes comme sujet de votre thèse ?
J’ai commencé mes recherches doctorales sur le thème des travailleurs des plateformes en 2016. À l’époque, les débats doctrinaux se concentraient sur le statut de ces travailleurs. En effet, la qualification de salarié des travailleurs des plateformes détermine l’application du droit du travail et de la Sécurité sociale : c’est donc peu dire que l’enjeu est fort, aussi bien pour les travailleurs (exposés à des risques importants dans leurs activités de livraison ou de conduite de VTC) que pour les caisses de la Sécurité sociale.
Néanmoins, aux marges de l’enjeu de la qualification, une question a retenu mon attention : celle de la titularité des droits collectifs. Quand bien même la qualité de salariés leur est refusée par les plateformes, les travailleurs des plateformes peuvent-ils se syndiquer ? Peuvent-ils faire grève ou négocier des accords collectifs ? D’abord cantonnée à une interrogation théorique, cette question a été réactivée sur la scène politico-juridique à partir de 2019 et a fait l’objet d’importants développements.
« Une question a retenu mon attention : quand bien même la qualité de salariés leur est refusée, les travailleurs des plateformes peuvent-ils se syndiquer ? »
D’un côté, plusieurs organisations internationales réaffirmaient la titularité des droits collectifs fondamentaux des travailleurs des plateformes comme outil de lutte et d’émancipation face au pouvoir écrasant des plateformes. Mais d’un autre, le gouvernement français créait par voie d’ordonnances un régime de négociation collective pour les travailleurs des plateformes, conçu comme une maigre contrepartie à leur maintien hors du salariat. De l’ensemble de ces observations est né mon sujet de thèse.
Mon travail interroge la titularité des droits collectifs des travailleurs des plateformes (sont-ils titulaires de la liberté syndicale ? du droit de grève et du droit de négociation collective ?) et évalue les modalités d’exercice de ces droits. J’apporte à ces questions une réponse positive, mais prudente. Je conclus ainsi ma thèse sur le constat que, hors du salariat, la titularité des droits collectifs est certes garantie, mais l’exercice de ces droits y est considérablement appauvri et dégradé. C’est donc au sein du salariat, espace à l’intérieur duquel l’exercice des droits collectifs est pleinement garanti, que les travailleurs des plateformes doivent in fine être ramenés.
Selon vous, en quoi vos travaux enrichissent-ils la recherche en droit social ainsi que le quotidien (entre autres) des entreprises ?
La thèse fait ressurgir une caractéristique parfois oubliée de la liberté syndicale et du droit de négociation collective : ils constituent des outils d’organisation du marché. Les conventions collectives de branche harmonisent les conditions de travail au niveau d’un secteur d’activité et empêchent les entreprises d’entrer en concurrence sur les conditions de travail. L’exercice des libertés collectives assure donc simultanément une fonction de protection des travailleurs et de régulation de la concurrence, l’une n’allant pas sans l’autre. Or, lorsque les plateformes se placent à la marge du salariat et des conventions de branche, elles créent une spirale concurrentielle à la baisse et provoquent un abaissement brutal des conditions de travail au sein des secteurs d’activité dans lesquelles elles opèrent. Si les travailleurs sont aux premières lignes, l’enjeu du contournement du salariat concerne à terme tous les acteurs économiques.
« L’enjeu du contournement du salariat concerne à terme tous les acteurs économiques. »
Ma thèse ne se résume pas cependant à cette considération économique. Plus largement, mon travail vise à réaffirmer la centralité des libertés syndicales fondamentales dans un régime démocratique et la nécessité absolue d’en assurer l’effectivité. Un syndicalisme combatif, intégrateur, indépendant du patronat et de l’État est une composante vitale d’un État de droit. Dans cette perspective, les syndicats doivent être en mesure de représenter tous les travailleurs, y compris les plus fragiles.
Il arrive précisément que l’extrême précarité des travailleurs se pose paradoxalement comme un frein à leur représentation. Ce fut un temps le cas des travailleurs des plateformes. Mis à l’écart du salariat, ils ont pu rencontrer des difficultés pour exercer les droits collectifs fondamentaux dont ils sont pourtant titulaires.
Ce paradoxe doit être brisé. Conscients de cet enjeu, des organes tels que le Comité européen des droits sociaux ou la Commission des experts de l’OIT plaident pour que les droits collectifs soient garantis à tous les travailleurs, indépendamment de leur statut, dès lors que l’exercice de ces droits est nécessaire pour l’amélioration de leurs conditions de travail. En pratique, l’exercice de ces droits constitue un tremplin vers la conquête de nouveaux droits sociaux : la reconnaissance du caractère étendu des droits collectifs est donc porteuse d’une formidable extension du salariat dans son ensemble.
Quels sont vos projets professionnels après cette thèse ?
J’ai été recruté en tant que maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 en septembre 2023. J’ai la grande responsabilité et la joie d’y enseigner le droit du travail auprès d’étudiants de différentes années et de différents parcours. J’évolue donc un cadre auquel je suis attaché, le service public de l’enseignement et de la recherche.
Mes activités de recherche actuelles sont consacrées à l’édition de ma thèse en vue de sa publication imminente ainsi qu’à un projet collectif coordonné par Sarah Abdelnour (sociologue à l’Université Paris Dauphine) sur les procès relatifs au statut des travailleurs des plateformes entre 2014 et 2025. Ces projets de recherche au long cours m’ont permis de me spécialiser sur les formes d’emplois précaires et les infra-statuts qui gravitent autour du salariat. J’envisage d’approfondir cette spécialisation, sans m’y enfermer.
Maître de conférences en droit privé à l’Université d’Orléans, Clément Duchemin a été récompensé pour ses travaux de recherche en droit social. Sa thèse, portant sur les interactions entre le droit du travail et le régime général des obligations, a été soutenue à l’Université Panthéon-Assas sous la direction du professeur Patrick Morvan. Ces recherches, qui mettent en évidence la richesse du droit social au carrefour des dimensions économiques, patrimoniales et humaines, ont reçu le Prix de thèse en droit social de l’UIMM 2024.
Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir le thème de l’application du régime général des obligations en droit du travail pour votre thèse ?
Mon choix s’est construit autour de deux motivations principales. D’abord, je souhaitais explorer un angle encore peu étudié : si les relations entre le droit du travail et le droit civil des contrats ou de la responsabilité ont été abondamment explorées, aucune étude d’ensemble ne s’était encore consacrée aux interactions entre le droit du travail et le régime général des obligations. Ensuite, la réforme de 2016 du droit des obligations a introduit des innovations majeures dans le Code civil, ce qui m’a semblé être une opportunité pour analyser leurs effets en droit social, une matière qui ne cesse de se renouveler.
Ma thèse propose des solutions pratiques pour mieux articuler le droit spécial du travail avec le droit commun. Elle répond en partie aux incertitudes juridiques auxquelles sont confrontées les entreprises.
En quoi vos travaux enrichissent-ils la recherche et le quotidien des entreprises ?
Mes travaux montrent que certaines techniques issues du régime général des obligations sont, en réalité, pleinement opérationnelles en droit du travail, sans qu’une transposition spécifique ne soit toujours nécessaire. Ces outils permettent d’apporter des solutions directes à des problématiques courantes des entreprises, tout en créant de nouvelles marges de manœuvre. Par exemple, le droit des opérations à trois personnes trouve des applications pertinentes en droit social, notamment dans le cadre de la mobilité des salariés. En somme, ma thèse propose des solutions pratiques pour mieux articuler le droit spécial du travail avec le droit commun et répondre en partie aux incertitudes juridiques auxquelles sont confrontées les entreprises.
Quel regard portez-vous sur les évolutions du droit en France et plus spécifiquement sur le droit social ?
Le droit évolue aujourd’hui dans un contexte de complexité croissante et de transformations sociales accélérées, notamment sous l’effet des avancées technologiques, de la mondialisation ou encore des enjeux climatiques. Cela engendre inévitablement une augmentation du besoin de régulation, et donc une production législative plus intense. On entend souvent des critiques sur la supposée « bavardise » du droit ou sa qualité rédactionnelle parfois perfectible, mais cette prolifération est aussi le reflet de la nécessité de s’adapter à un monde toujours plus complexe.
Le droit social est une discipline extrêmement riche. Elle mêle des dimensions économiques, patrimoniales, mais aussi humaines.
Concernant le droit social, c’est une discipline extrêmement riche. Elle mêle des dimensions économiques, patrimoniales, mais aussi humaines, en veillant à protéger les salariés dans leurs conditions de travail et leur sécurité. C’est une matière qui dépasse les frontières classiques du législatif et du contractuel, notamment grâce à son volet collectif. Cette diversité en fait une discipline profondément ancrée dans la réalité du monde du travail, mais aussi une matière vivante et en perpétuelle évolution. C’est un domaine fascinant à explorer.
Que représente pour vous le Prix de thèse de droit social de l’UIMM ?
Ce prix est avant tout une belle reconnaissance du travail accompli pendant ces années de recherche. Mais au-delà de l’aspect personnel, il met aussi en lumière l’utilité pratique de mes travaux pour les entreprises et les praticiens. Cela me tient particulièrement à cœur, car le droit social est une discipline concrète, tournée vers les enjeux du terrain. Ce prix montre que mes recherches peuvent avoir un réel impact dans le monde professionnel.
Quels sont vos projets professionnels à la suite de cette thèse ?
J’ai à cœur de poursuivre ma carrière dans l’enseignement et la recherche, mais toujours en restant connecté aux besoins des praticiens du droit. Le dialogue avec les professionnels est essentiel pour rester en phase avec les problématiques concrètes auxquelles ils sont confrontés. Mes projets vont donc dans cette direction : un équilibre entre la réflexion académique et l’application pratique des solutions juridiques.
Au cours de cette 47ème édition, la catégorie « Technologie de fabrication et ingénierie » a été mise à l’honneur, rassemblant pas moins de 19 métiers. Une forte présence qui reflète l’importance croissante de l’industrie dans notre société et l’engagement de jeunes talents prêts à relever les défis de demain.
Qu’il s’agisse de fraisage, de mécatronique ou de maintenance aéro, ces métiers incarnent les enjeux de souveraineté, de transition écologique et numérique.
Dans ce contexte, l’équipe de France de l’industrie a su se démarquer, témoignant d’un savoir-faire et d’une excellence indéniables. Les compétiteurs français ont fait preuve de rigueur et d’engagement, soutenus par leurs experts métiers, leurs entreprises et les et les établissements de formation que ce soient des CFA Industrie ou des lycées professionnels… qui les accompagnent depuis plusieurs années. 4.
Tableau d’honneur de l’équipe de France de l’Industrie
- Médaille d’argent – Raphaël CRIADO – Fabrication additive
- Médaille d’excellence – Baptiste GIRAULT – Métallerie
- Médaille d’excellence – Jayson LAISNÉ – Soudage
- Médaille d’excellence – Thomas BEUCHOT, François MARTY – Intégration robotique
- Médaille d’excellence – Raphaël CARVALHO, Sébastien LACROIX – Mécatronique
- Médaille d’excellence – Basile MENASSOL – CAO – Ingénierie mécanique
- Médaille d’excellence – Lazhar BENCHELLOUG, Hugo MARQUEZ – Industrie 4.0
- Récompense “Best of Nation” Ilyas CHRAIBI, Traïan BEAUJARD Robotique mobile
À ces médailles s’ajoutent celles obtenues dans d’autres secteurs, sur des métiers soutenus par l’UIMM :
- Loup MARTINEZ-REALE, médaille d’excellence dans le secteur « Transport et logistique » sur le métier Maintenance Aéronautique
- Youva ZEMMOURA, médaille d’excellence dans le secteur “Communication & Numérique” sur le métier Câblage des réseaux très haut débit
- Lucas GOSGNACH, médaille d’excellence dans le secteur “Communication & Numérique” sur le métier Web technologies
- Ruben JOHAN, étudiant CESI, a remporté la médaille d’or dans le secteur Construction sur le métier Construction digitale
L’UIMM tient à féliciter l’ensemble des compétiteurs et leurs experts métiers pour leur enthousiasme, leur implication et leur fierté de représenter la France et l’Industrie.

WorldSkills : la 48ème édition déjà lancée
La 48e édition de la compétition des métiers WorldSkills a déjà commencé avec l’ouverture des inscriptions et des sélections régionales qui se tiendront jusqu’en mars 2025. Marseille accueillera ensuite la finale nationale du 16 au 18 octobre 2025. Plus de 800 compétiteurs français, répartis dans 69 métiers, seront en compétition pendant ces trois jours, sous l’œil d’un jury professionnel. Les jeunes champions régionaux devront démontrer leur savoir-faire et leur rigueur pour espérer intégrer l’équipe de France des métiers.