L’École RSE de l’UIMM accompagne les entreprises industrielles dans la structuration d’une démarche RSE solide, adaptée aux enjeux réglementaires (CSRD, devoir de vigilance, EFRAG) et aux attentes du marché. Grâce à un parcours de formation certifiant, elle permet de former des référents RSE capables de piloter la transformation durable de l’entreprise. Entre conformité, performance et engagement, découvrez les objectifs et bénéfices concrets de ce dispositif unique au service de l’industrie.

Quels sont les objectifs et bénéfices de l’École UIMM RSE ?

L’École RSE de l’UIMM s’inscrit dans la continuité de la démarche « + Engagés + Performants », conçue pour aider les entreprises industrielles à structurer une politique RSE à la fois solide et pragmatique. Elle accompagne les entreprises dans l’élaboration d’un plan d’action personnalisé, fondé sur une auto-évaluation, et leur permet de se mettre en conformité avec les principales exigences réglementaires (CSRD, devoir de vigilance, normes EFRAG). Au-delà de la conformité, la RSE devient un véritable levier de performance et un avantage concurrentiel, en facilitant l’accès aux marchés et en répondant aux attentes ESG des investisseurs et des partenaires financiers.

À qui s’adresse l’École UIMM RSE et quel est le rôle des référents ?

Le parcours cible des professionnels de l’industrie, notamment ceux ayant une expérience en TPE/PME. Les référents formés seront capables de réaliser une auto-évaluation, de mobiliser la gouvernance, de construire un plan d’action et de préparer l’entreprise à une évaluation externe.

Comment se déroule la formation et quels sont ses modules ?

La formation s’étend sur 6 jours répartis sur 3 à 4 mois, alternant modules en présentiel ou distanciel et travaux intersessions appliqués à l’entreprise. Les 5 modules couvrent :

Quels sont les outils proposés ?

Chaque module s’appuie sur des outils concrets : trames d’analyse, fiches de bonnes pratiques, auto-évaluation, modèles de plan d’action, QCM final. Un accompagnement est prévu entre les sessions pour faciliter la mise en pratique dans l’entreprise.

La formation est-elle certifiante ?

À l’issue du parcours, les participants peuvent obtenir la certification « Référent Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) », qui atteste de leur capacité à piloter une démarche RSE selon le référentiel UIMM « + Engagés + Performants ». Reconnue pour sa solidité et son adéquation avec les attentes des clients, des financeurs et des parties prenantes industrielles, cette certification constitue un atout valorisable tant en interne qu’en externe.

Comment les référents RSE des entreprises sont-ils accompagnés par l’UIMM ?

L’École RSE s’appuie sur une communauté de 140 conseillers RSE UIMM et s’intègre dans une démarche harmonisée portée par les Pôles formation UIMM. Elle bénéficie d’une reconnaissance sectorielle et d’un réseau d’entreprises engagées. Des clubs RSE sont également organisés localement pour favoriser le partage de bonnes pratiques.

Pourquoi désigner et former un référent RSE dans une entreprise ?

Un référent RSE formé, issu de l’entreprise, possède une connaissance fine des réalités du terrain et des enjeux de votre secteur. Il est donc idéalement placé pour structurer une stratégie RSE efficace, pragmatique et évolutive dans une perspective d’amélioration continue.

Pour l’entreprise, c’est un levier de performance et de conformité, qui engage les équipes, anticipe les obligations réglementaires et renforce sa compétitivité.

Pour le salarié, c’est une opportunité de développement professionnel et un rôle moteur dans la transition de l’entreprise.

Quel est le coût et comment financer la formation ?

Pour connaître le coût de la formation et les modalités de financement, prenez contact avec l’UIMM Territoriale la plus proche.

L’UIMM La Fabrique de l’Avenir agit pour un environnement social propice à la compétitivité des entreprises industrielles et à l’emploi. Dans cette logique, elle organise chaque année son Prix de thèse de droit social, qui valorise la recherche académique appliquée aux enjeux du monde industriel.

L’édition 2025 officiellement lancée

L’édition 2025 du prix est officiellement lancée. Il récompense la meilleure thèse de doctorat en droit du travail ou en droit de la protection sociale, soutenue entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024, et apportant un éclairage concret sur les problématiques rencontrées par les entreprises industrielles.

Ce prix prestigieux s’accompagne d’une dotation de 10 000 €. Le lauréat sera désigné par un jury composé d’experts français en droit du travail et de la Sécurité sociale.

Les précédents lauréats du Prix de thèse UIMM de droit social

Clément Duchemin lauréat 2024

Clément Duchemin s’est vu remettre ce prix pour sa thèse, consacrée aux interactions entre le droit du travail et le régime général des obligations, soutenue à l’Université Paris Panthéon-Assas sous la direction du professeur Patrick Morvan. Il souligne la richesse du droit social, au carrefour des dimensions économiques, patrimoniales, mais aussi humaines.

Mathieu Vicente et Alexis de Clavière co-lauréats 2023

Mathieu Vicente a été récompensé pour sa thèse consacrée aux droits collectifs des travailleurs des plateformes numériques, soutenue à l’École doctorale des Sciences juridiques de l’Université de Strasbourg sous la direction des professeurs Fabienne Muller et Nicolas Moizard. Elle met en lumière la titularité des droits collectifs des travailleurs des plateformes.

Bien appréhendé, le droit social devient un outil puissant pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises

Alexis de Clavière : « Le droit social est un espace d’innovation considérable »

Alexis de Clavière a quant à lui été récompensé pour sa thèse portant sur l’exonération en droit social, soutenue à l’Université Paris Panthéon Assas, sous la direction de Lydie Dauxerre. Elle souligne l’importance du droit social pour améliorer la compétitivité des entreprises.

Pour tout l’or du monde. C’est le titre de la saison 4 de WorldSkills la série… et c’est aussi le défi qu’ont relevé les jeunes talents Worldskills France lors des derniers Jeux olympiques des métiers dont les finales ont eu lieu à Lyon. Une web-série réalisée par Opco 2i avec le soutien de l’UIMM dans le cadre de son engagement envers l’attractivité des métiers.

Raphaël (fabrication additive), Thiaifène (maintenance industrielle), Diodore, Côme et Gaël (production industrielle) : tous ont donné le meilleur pour porter haut les couleurs de leur métier. Leurs parcours sont à découvrir dès maintenant dans cette web-série présentée par Avec l’industrie et soutenue par l’UIMM.

Raphaël – Fabrication additive

« La médaille d’or ? Je la veux par-dessus tout »

Raphaël n’est pas seulement passionné par la fabrication additive : il en a fait son métier, sa spécialité… et même son entreprise. Champion de France WorldSkills 2023, il vise désormais le podium mondial. Avec son coach Julien, il s’est préparé des mois durant, peaufinant chaque détail. Son atout ? Une créativité hors norme. Son secret : un clavier sur-mesure, pensé pour optimiser ses performances.

Reste à savoir si l’audace et la précision suffiront face aux meilleurs du monde.

Thaifène – Maintenance industrielle

« Tu ne te désarmes pas et tu fonces »

Thiaifène, c’est le profil polyvalent par excellence. Grâce à ses compétences en usinage, soudure, mécanique et électricité, il incarne la maintenance industrielle dans toute sa diversité. Depuis le collège, il a enchaîné les stages pour affiner son projet. Son point fort ? Détecter la faille, résoudre les pannes, comprendre le système. C’est d’ailleurs ce qu’il a pu apprendre à Hihacks dans le cadre de la campagne #FiersDeFaire. Méthodique, curieux et rigoureux, il aborde la compétition mondiale, avec son coach Eric et un objectif clair : prouver qu’il a toute sa place parmi les meilleurs.

Diodore, Côme et Gaël – Production industrielle

« On est tous là pour briller à l’international »

Diodore, Côme et Gaël forment un trio aussi soudé que complémentaire : conception, électronique, usinage… chaque compétence compte. Ensemble, ils ont relevé le défi de la production industrielle en équipe, coachés par Benoît et épaulés par un ancien compétiteur. Leur objectif est clair : performer ensemble et viser le podium mondial. Rigueur, coordination, esprit collectif… les clés de la victoire ?

La reconnaissance des compétences est un enjeu clé pour les entreprises industrielles. Les certifications portées par l’UIMM offrent un cadre structuré et adapté aux besoins des entreprises et aux aspirations professionnelles des apprenants. Elles constituent un outil au service du développement des compétences, de la performance et de l’employabilité.

Des certifications élaborées en lien direct avec les besoins des entreprises

Les Écoles UIMM

Les certifications délivrées par l’UIMM s’adressent principalement à des salariés en poste, du niveau bac à la licence, dans trois grands domaines :

Elles permettent à des salariés d’acquérir ou de faire reconnaître des compétences directement mobilisables dans leur activité quotidienne.

Chaque année, 10 000 certifications sont délivrées par les Écoles UIMM.

Les Bachelors UIMM

Ces parcours s’adressent à des jeunes diplômés de BTS ou DUT du domaine de l’industrie, souhaitant se spécialiser ou se professionnaliser en alternance sur une année supplémentaire de niveau licence. Il vise une insertion rapide et durable dans le monde industriel.

Des résultats tangibles en matière d’employabilité

Les certifications UIMM sont largement utilisées par les entreprises industrielles sur l’ensemble du territoire. Quelques repères :

90%

d’insertion dans le métier visé par la certification pour les Écoles UIMM

95%

d’insertion professionnelle supérieur pour les titulaires d’un Bachelor UIMM

Ces résultats témoignent de l’efficacité concrète des dispositifs, tant pour les bénéficiaires que pour les employeurs.

Une organisation pédagogique compatible avec l’activité professionnelle

Les formations proposées dans le cadre des certifications UIMM sont conçues pour être accessibles sans désorganiser l’activité des entreprises. Elles s’appuient notamment sur :

Pour connaître les certifications proposées localement ou construire un projet de formation adapté à votre entreprise, contactez le Pôle formation UIMM le plus proche :  un Pôle formation UIMM ou consultez le site de l’Association nationale des Pôles formations UIMM.

Améliorer les conditions de travail tout en renforçant la performance des entreprises : c’est précisément l’objectif de la démarche “Qualité de Vie et des Conditions de Travail” (QVCT). Face aux défis actuels, notamment relatifs à l’attractivité de la branche, la QVCT apparaît comme un levier stratégique incontournable. En quoi consiste-t-elle réellement ? 5 questions pour comprendre cet enjeu central.

1. Qu’est-ce que la QVCT ?

La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) désigne l’ensemble des actions visant à améliorer tant le bien-être des salariés que la performance des entreprises. Elle englobe des multiples thématiques, telles que la prévention des risques professionnels, l’équilibre vie professionnelle /vie personnelle, le sens du et au travail, l’organisation du travail, ou encore l’impact des évolutions technologiques sur les conditions de travail.

2. Pourquoi est-ce un enjeu majeur ?

Attirer et fidéliser les talents, limiter l’absentéisme, renforcer l’engagement des équipes : autant de défis auxquels les entreprises doivent répondre. Une bonne QVCT favorise un climat de travail serein, améliore la motivation et renforce la compétitivité des entreprises, en particulier dans un contexte de transformation des métiers et des attentes des salariés. Elle est en fait, précisément un levier stratégique essentiel pour conjuguer performance industrielle et bien-être au travail.

3. Quels bénéfices concrets pour les entreprises et les salariés ?

Les études menées dans le secteur montrent que la QVCT améliore :

4. Comment la branche de la métallurgie s’engage-t-elle en faveur de la démarche QVCT ?

Depuis janvier 2024, la Convention Collective Nationale (CCN), au travers de l’accord autonome dédié à la santé, la sécurité et la QVCT, fait de cette démarche un levier stratégique. Un colloque paritaire, organisé le 8 janvier 2025 par l’UIMM et les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, FO), a marqué le lancement de l’Instance Paritaire Qualité de Vie et des Conditions de Travail (IPQVCT).

Cette instance vise à accompagner les entreprises volontaires en leur proposant des outils et des solutions concrètes. Grâce à leur proximité avec les entreprises et leurs besoins, les UIMM territoriales sont les clés du déploiement de ces actions.

Les TPE-PME affichent en QVCT une forte ambition de progresser.

5. Comment les entreprises peuvent-elles s’en emparer ?

Un sondage réalisé auprès de 1 300 entreprises de la métallurgie met en lumière une dynamique encourageante : si les grandes entreprises sont souvent en avance, les TPE-PME affichent en QVCT une forte ambition de progresser.

L’engagement de la direction, le dialogue avec les salariés et l’adoption d’outils de suivi apparaissent comme des leviers essentiels pour structurer cette démarche. Afin d’accompagner au mieux les entreprises, et en particulier les TPE-PME, l’IPQVCT est chargée du recensement et de l’élaboration des outils adaptés aux spécificités de notre tissu industriel, ainsi que du partage de bonnes pratiques de la branche en la matière.

Témoignages des effets concrets des actions de QVCT dans les entreprises de la branche de la métallurgie. Merci aux entreprises SEW USOCOME et MB Production – atelier de lunetterie

Alexis de Clavière travaille au sein du cabinet Factorhy Avocats, spécialisé en droit social. Sa thèse portant sur l’exonération en droit social soutenue à l’Université Paris Panthéon Assas, sous la direction de Lydie Dauxerre, a été récompensée par le prix de Thèse en droit social de l’UIMM 2023. À travers cette distinction, le juriste souligne l’importance du droit social pour améliorer la compétitivité des entreprises.

Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir le thème des exonérations en droit social pour votre thèse ?

À travers mes premières expériences en cabinet, j’ai constaté que la plupart des mesures de droit du travail ont immédiatement une traduction en matière de « coût du travail ». On l’observe en matière de durée du travail (exonération sur les heures supplémentaires), de rupture de contrat de travail (indemnités de rupture) ou des dispositifs de rémunération (épargne salariale), etc…

Or ce lien entre « mesures sociales » et « coût » est souvent mal appréhendé : les exonérations étant principalement étudiées sous un angle économique, avec peu de travaux juridiques offrant une vision d’ensemble. J’ai voulu modestement participer à la construction doctrinale de la matière en démontrant que premièrement, on ne peut dissocier l’utilisation de la norme sociale de son coût pratique pour les entreprises, et que, deuxièmement, une fois appréhendés, ces dispositifs offrent une politique RH cohérente et efficace aux entreprises.

Bien appréhendé, le droit social devient un outil puissant pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises

En quoi vos travaux enrichissent-ils la recherche et le quotidien des entreprises ?

Mes travaux s’inscrivent dans une double ambition : améliorer la compréhension des dispositifs d’exonération et renforcer leur efficacité pour les entreprises. Aujourd’hui, le système est complexe et souvent méconnu, ce qui empêche les entreprises d’en tirer pleinement parti. Par exemple, les annexes des projets de loi de financement de la Sécurité sociale consacrées aux mesures d’exonération détaillent les mesures sur près de 100 pages. Une telle profusion nuit à leur accessibilité et leur utilisation optimale.

Dans le cadre de mon analyse, j’ai pu tirer quelques enseignements. Notamment, il est à mon sens préférable de « concentrer » les dispositifs et de privilégier des mesures générales, qui sont plus stables et efficaces. Également, la formule de calcul de la réduction générale de cotisations patronales pourrait tenir compte des minima conventionnels, afin de mieux adapter les allègements aux réalités salariales des branches. Cela pourrait renforcer le rôle des partenaires sociaux de la branche, et leur permettre de la créer des solutions simples, utiles et adaptées aux besoins des entreprises.

Quel regard portez-vous sur votre discipline, le droit social ?

Le droit social est souvent perçu à tort comme rigide. À mes yeux, le véritable frein n’est pas la rigidité du droit, mais réside plutôt dans la méconnaissance des normes, car en réalité, le droit offre un espace d’innovation considérable. Depuis 2017, notamment, la négociation collective permet aux entreprises de construire un statut collectif personnalisé et adapté à leurs valeurs et à leurs ambitions, dans le respect des cadres légaux et conventionnels.

Lorsqu’il est bien compris et accompagné, le droit social devient un outil puissant pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises. C’est une discipline riche et dynamique qui conjugue créativité et pragmatisme.

Que représente pour vous le Prix de thèse de droit social de l’UIMM ?

Je suis évidemment très heureux de cette distinction, tant pour la reconnaissance de mon travail que pour l’accompagnement précieux de ma directrice de thèse. Ce prix est aussi une opportunité de mettre en lumière des sujets parfois peu connus et de les valoriser.

L’UIMM joue un rôle central dans la diffusion de doctrines et d’idées en matière de droit social. Ce prix permet ainsi d’amorcer des débats sur des questions fondamentales et d’y apporter des propositions constructives, ce qui était mon objectif premier.

L’UIMM joue un rôle central dans la diffusion de doctrines et d’idées en matière de droit social.

Quels sont vos projets professionnels à la suite de cette thèse ?

À court terme, je souhaite poursuivre mon activité en cabinet, où j’accompagne les entreprises sur des problématiques de droit social. Ce rôle me permet d’être au plus près des réalités du terrain et de mettre en pratique mes connaissances.

À moyen ou long terme, j’aimerais reprendre en parallèle une activité d’enseignement, que j’ai eue l’occasion de découvrir pendant ma thèse. Enseigner permet de transmettre, mais aussi de prendre du recul et d’approfondir les réflexions sur des sujets de fond.

Ce double équilibre entre conseil et pédagogie me semble particulièrement enrichissant, tant pour les entreprises que pour moi-même.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est aujourd’hui au cœur des enjeux industriels. Face à l’évolution rapide des attentes environnementales, sociales et réglementaires, les industriels doivent repenser leur stratégie pour rester compétitifs et crédibles.

La RSE permet non seulement de répondre aux exigences des marchés et des investisseurs, mais aussi de se différencier, d’attirer les talents et de garantir la conformité aux nouvelles normes (CSRD, devoir de vigilance). Pour les entreprises industrielles, la démarche RSE UIMM « + Engagés + Performants » rend l’engagement accessible et structuré, quel que soit le niveau de maturité ou la taille de l’entreprise. Adopter une démarche RSE adaptée, c’est transformer les contraintes en opportunités durables et sécuriser l’avenir de son activité industrielle.

La démarche RSE UIMM « + Engagés + Performants » : vision et spécificités

Pensée pour les TPE/PME industrielles, cette démarche se distingue par son pragmatisme et son alignement avec les réalités de terrain. Le référentiel conçu par l’UIMM est clair, opérationnel et facilement transposable.

Objectif : rendre la RSE accessible, concrète et créatrice de valeur durable, y compris pour les structures disposant de ressources internes limitées.

Les 5 piliers du référentiel UIMM 

Chaque entreprise peut ainsi s’auto-évaluer, identifier son niveau de maturité et construire une feuille de route sur mesure.

La Charte d’engagement RSE UIMM : les 4 étapes pour passer à l’action

La Charte RSE est le premier niveau d’engagement. Elle repose sur une évaluation terrain menée par un conseiller RSE UIMM certifié.

Les étapes :

  1. Analyse sur site avec l’équipe dirigeante
  2. Diagnostic sur les 5 axes stratégiques
  3. Plan d’action adapté aux priorités de l’entreprise
  4. Remise de la Charte, valable 3 ans, avec suivi à mi-parcours

Le Label RSE UIMM pour structurer durablement votre engagement

Pour les entreprises souhaitant aller plus loin, le label RSE UIMM constitue une étape stratégique. Ce label offre une reconnaissance officielle, vérifiée sur le terrain par un Organisme Tiers Indépendant (OTI), garantissant la crédibilité de votre démarche.

4 niveaux de reconnaissance :

Le label est valable 3 ans avec vérification intermédiaire. Il atteste du niveau d’intégration de la RSE et constitue un argument fort dans les appels d’offres ou les demandes de financement.

Impacts sur la conformité et les marchés

La Charte comme le Label facilitent la production de rapports RSE conformes à la CSRD, au devoir de vigilance, et aux critères de finance durable. Ils renforcent la position de l’entreprise dans un marché de plus en plus exigeant.

Un accompagnement de proximité

Avec plus de 150 conseillers RSE certifiés sur le territoire, l’UIMM offre un accompagnement individualisé :

Le rôle des référents internes

Formés à l’École RSE, les référents deviennent des relais internes de la transformation, capables de mobiliser les équipes et de piloter la démarche dans la durée.

Tout savoir sur l’École RSE de l’UIMM

Les bénéfices concrets pour l’entreprise

« La RSE est un levier de confiance pour nos clients et un argument de différenciation. »

Vos questions, nos réponses


La démarche est-elle applicable aux petites et moyennes entreprises ? Oui, elle est conçue spécialement pour les TPE/PME/ETI industrielles.


Faut-il commencer par la Charte pour accéder au Label ? Non, la Charte est recommandée mais pas obligatoire.


Quel est le rôle du conseiller RSE ? Il accompagne sur le terrain, aide à l’autoévaluation, structure le plan d’action et suit la progression.


Quels sont les coûts ? Ils varient selon la taille de l’entreprise et peuvent être partiellement pris en charge selon les dispositifs régionaux.


Est-ce compatible avec d’autres démarches (ISO, EcoVadis…) ? Oui, la démarche est complémentaire et cohérente avec d’autres standards.


Est-il possible de former un référent RSE en interne ? Oui, l’UIMM propose un parcours de formation certifiant via son École RSE. Cette formation permet à un collaborateur d’acquérir les compétences nécessaires pour piloter la démarche RSE au sein de l’entreprise. Elle s’inscrit en complément naturel de la Charte ou du Label, et renforce l’autonomie et la continuité de l’engagement.

La cybersécurité est un enjeu majeur pour l’industrie, notamment avec l’essor de l’industrie 4.0 et l’interconnexion croissante des systèmes. Face à cette menace grandissante, l’outil « MonAideCyber », développé par l’ANSSI appuyée par les UIMM territoriales, offre aux entreprises un outil de diagnostic accompagné précieux. Julien Morvan, chargé de mission en développement industriel à l’UIMM Nouvelle-Aquitaine, présente cet outil dont l’enjeu est aussi de mobiliser tous les acteurs de l’entreprise.

La cybersécurité est souvent perçue comme un problème technique. Est-ce vraiment le cas ?

Non, la cybersécurité va bien au-delà de l’aspect technique. C’est avant tout une question de gestion globale qui concerne l’ensemble de l’entreprise et, en particulier, son top management. Les dirigeants doivent être conscients de leur responsabilité – de leur vulnérabilité – et de l’impact qu’une cyberattaque peut avoir sur leur activité.

Les dirigeants doivent être conscients de leur responsabilité et de l’impact qu’une cyberattaque peut avoir sur leur activité.

Comment « MonAideCyber » répond-il à cette problématique ?

 « Mon Aide Cyber  » est un outil de diagnostic accompagné qui permet aux entreprises d’évaluer leur niveau de maturité en matière de cybersécurité. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les failles techniques, mais aussi d’analyser les processus et les comportements au sein de l’entreprise. À la suite du diagnostic, des recommandations personnalisées sont proposées pour renforcer la sécurité à tous les niveaux.

Quel rôle a joué l’UIMM dans ce dispositif ?

L’UIMM Nouvelle-Aquitaine a participé comme pilote du dispositif « Mon Aide Cyber » pour accompagner une trentaine de PMI à l’échelle régionale, dans l’objectivation du risque cyber. Cette collaboration étroite avec l’ANSSI a permis de confirmer la pertinence de l’outil face aux enjeux et besoins concrets des entreprises industrielles. Il est désormais en cours de déploiement à l’échelle nationale.

L’objectif de MonAideCyber est de créer une véritable culture de la cybersécurité au sein de l’entreprise.

Quelles sont les principales actions à mettre en œuvre après le diagnostic « MonAideCyber » ?

Les actions à mettre en œuvre peuvent être très variées, allant de la mise en place de sauvegardes régulières à la sensibilisation des salariés aux risques cyber en passant par la mise à jour des logiciels et des systèmes. L’objectif est de créer une véritable culture de la cybersécurité au sein de l’entreprise, où chacun est conscient de son rôle dans la protection des données et des systèmes.

Quel message souhaitez-vous adresser aux dirigeants d’entreprise ?

La cybersécurité est un enjeu stratégique pour toute entreprise. Ne la considérez pas comme un simple problème informatique, mais comme une question de gestion globale qui nécessite votre implication personnelle. Prenez le temps d’évaluer votre niveau de sécurité et de mettre en place les mesures nécessaires pour protéger votre entreprise.

Julien Morvan est chargé de mission en développement industriel à l’UIMM Gironde-Landes. Il accompagne des entreprises industrielles dans la construction de leur feuille de route stratégique.

En savoir plus sur MonAideCyber

MonAideCyber est un service gratuit qui vous met en relation avec un expert en cybersécurité pour réaliser un diagnostic de votre niveau de sécurité et vous proposer des mesures concrètes pour le renforcer. Il s’adresse aux structures de toutes tailles, publiques ou privées, qui souhaitent améliorer leur cybersécurité de manière simple et adaptée. Le diagnostic se concentre sur les risques majeurs tels que les rançongiciels et la cybercriminalité de masse, et vous guide vers des solutions concrètes pour vous protéger.

Pour répondre aux enjeux d’attractivité des métiers industriels, l’UIMM a initié la web-série « On va voir ça ! », réalisée en partenariat avec Hihacks, créateur de contenu suivi par une large communauté de jeunes. L’objectif : valoriser les savoir-faire industriels à travers des défis créatifs, et ainsi susciter des vocations.

Un format immersif pour faire aimer l’industrie

La série « On va voir ça ! » s’inscrit dans la dynamique de la campagne #FiersDeFaire. À travers un format court et rythmé, elle propose une découverte ludique et concrète de nos métiers. Chaque épisode met en scène Hihacks, qui relève un défi inspiré de la pop culture ou du quotidien, en explorant les coulisses de l’industrie française.

Mettre en lumière les compétences, les équipes et l’innovation

L’ambition de cette série est claire : montrer que derrière chaque innovation industrielle se cachent des compétences techniques de haut niveau, un travail collectif rigoureux et une vraie passion pour le « faire ». Les projets mis en avant sont tous portés par des femmes et des hommes investis qui incarnent le renouveau de notre secteur.

Quelques épisodes marquants :

Épisode 1 : Une usine de sabre laser ?

Ça ressemblerait à quoi une usine de sabre laser ? Henri Hihacks fait découvrir cinq métiers de l’industrie qui entrent dans la création d’un sabre laser, du bureau d’études au câblage en passant par l’usinage, les machines de coupe ou encore le micro-perçage !

Épisode 2 : Des robots intelligents ?!
Chez Sherpa Mobile Robotics, Hihacks est entré dans un univers où les robots intelligents évoluent aux côtés des hommes et des femmes, révolutionnant l’industrie.

Episode 3 : cette entreprise envoie ses produits dans l’espace !

Hihacks part à la rencontre d’Axon’ Cable, fleuron industriel français, pour découvrir la fabrication de câbles de haute performance utilisés dans les secteurs de pointe comme le spatial ou la santé.

Épisode 4 : Cette entreprise produit de gigantesques silos en acier

Henri Hihacks s’est invité chez Taillefer, une usine française de fabrication de silos. Il accompagne Nathan dans son projet de réalisation d’un bouclier tout en métal.

Une diffusion pensée pour les jeunes

Les épisodes sont disponibles sur YouTube et Instagram via les canaux de l’UIMM (@uimm.lafabriquedelavenir). Ce choix de diffusion vise à capter l’attention des jeunes là où ils se trouvent en adoptant leurs codes et leurs références.

Retrouvez tous les épisodes sur la chaîne YouTube UIMM – La Fabrique de l’Avenir et suivez l’UIMM sur Instagram : @uimm.lafabriquedelavenir

« Eh qu’est-ce qu’elle fait ta maman ? ». C’est le point de départ de la série LES MÉTIERS, produite par Supamonks et diffusée sur Okoo, la plateforme jeunesse de France Télévisions. Objectif : montrer aux enfants que derrière chaque objet du quotidien, il y a des métiers bien réels. L’UIMM s’associe à cette initiative en mettant à l’honneur cinq métiers industriels à travers des épisodes courts, ludiques et percutants.

Petits et grands : 5 épisodes pour explorer le monde de l’industrie !

Dans le cadre de son engagement pour renforcer l’attractivité des métiers, l’UIMM a participé à la production de cinq épisodes consacrés aux métiers industriels :

Fabriquer des petites cuillères, des balançoires, des voitures… chaque portrait montre non seulement la technicité du métier, mais aussi son utilité.

Des formats courts pour mieux comprendre les métiers

Chaque épisode offre un regard simple et authentique sur une profession à travers les yeux d’un enfant. En suivant Bernard, écolier curieux et espiègle, dans ses échanges avec ses camarades, les jeunes spectateurs plongent dans le quotidien de celles et ceux qui façonnent le leur… et qui pourraient bien être les parents de leurs copains de classe.

Un format court qui permet de capter l’attention tout en transmettant des repères clairs sur ce qu’est un métier : ce qu’on y fait, pourquoi on le fait, et à quoi il sert dans la vie de tous les jours. Un moyen accessible de familiariser les enfants avec l’industrie.

Un outil pour l’attractivité des métiers

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la mission de l’UIMM : rendre les métiers industriels visibles, concrets et accessibles à tous, dès le plus jeune âge. Parce que l’industrie a besoin de talents, et qu’il n’est jamais trop tôt pour en éveiller l’envie.

La chaîne YouTube de l'UIMM